[Témoignage] Aïda DIAB, Directrice générale d’Asfored-Edinovo

Les 23 et 24 septembre, les États généraux du livre en langue française dans le monde se sont tenus à Tunis. Aïda DIAB, Directrice générale d’Asfored-Edinovo, était présente sur place pour participer à l’événement. Elle a notamment échangé lors d’une table ronde avec pour thème « la structuration de la filière et formation professionnelle : comment répondre aux besoins ? »

Aïda DIAB nous parle de son expérience.

Dites-nous, quels points ont principalement été abordés lors de la table ronde où vous étiez présente ?

Nous avons échangé sur le rôle des politiques publiques quant au fait de favoriser la structuration de la filière du livre et de l’édition. Nous avons également mis en avant des initiatives venant de professionnels pour contribuer aux besoins de formation. Mais nous avons évidemment mis en lumière la création d’un « Institut Francophone du Livre » (IFL) dans le but de stimuler la mobilité des professionnels du livre dans la Francophonie, projet qui a été soumis à différents ministères culturels de plusieurs pays qui se retrouveront lors du Sommet de la Francophonie, courant novembre à Djerba.

Avec qui avez-vous échangé sur cette table ronde ?

J’ai eu la chance de pouvoir argumenter avec différents acteurs de l’écosystème de la grande famille qu’est la filière du livre. En effet, nous pouvions compter Morgane Batoz-Herges, coordinatrice de PILEn, Awa Ka Dia, éditrice et rédactrice de programmes à l’ARED, Michel Lanneau, directeur général d’Ekectre Data Services France, Caroline Natali, chargée de la formation pour l’AILF et Karine Vachon, directrice générale de l’association nationale des éditeurs de livres québécois pour échanger autour de cette table ronde.

Pouvez-vous nous décrire votre expérience ?

Ce moment a été synonyme de rencontres riches et diversifiées. La francophonie regroupe une richesse culturelle immense et inexploitée. Nous avons un but commun : faire rayonner le livre français dans le monde entier. Cette forte diversité fait qu’il y a beaucoup de petites communautés. De ce fait, le livre en langue française doit s’inscrire dans la culture de chaque pays dans lequel il est diffusé. La langue française étant variée et profonde, celle-ci doit être un moteur permettant de valoriser les différentes cultures francophones.

Beaucoup d’idées me sont venues lors de ce séjour et plusieurs pays ont déjà pris contact avec l’Asfored-Edinovo pour de futurs projets. Bien entendu, nos portes sont ouvertes à toutes propositions.

Qu’avez-vous le plus apprécié durant cet événement ?

Tout au long de l’événement, nous avons eu une relation extrêmement fraternelle les uns envers les autres. Nous avions tous une véritable volonté de construire des collaborations et de créer un socle solide pour le rayonnement du livre en langue française dans le monde. De plus, nous avons chaleureusement été accueillis par les organisateurs de ces États généraux. Je suis ravie d’avoir pu apporter ma « pierre à l’édifice » dans un objectif de promouvoir notre patrimoine culturel si riche ainsi que la langue française à travers la littérature.

Vous pouvez retrouver davantage d’informations sur les États généraux du livre en langue française (ICI) ainsi que sur l’Asfored-Edinovo en cliquant ICI.



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